Quartier du district de Haringey situé au Nord-est de Londres, Tottenham est mondialement connu pour son club de football et ses “Hotspurs”. Parmi ces autres atouts moins médiatisés, avec plus de 190 langues parlées, la richesse de sa diversité culturelle distingue ce secteur (le plus) pauvre de la capitale.
En 2011, le quartier a défrayé la chronique lors des émeutes qui avaient éclaté après la mort d’un père de famille de 29 ans abattu par les forces de l’ordre qui le soupçonnait (injustement) d’appartenir à un gang et d’être impliqué dans un trafic de drogue. Cet épisode de violences urbaines a mis en relief le peu de perspectives pour les jeunes dans ces quartiers où les difficultés économiques font grandir les dangers de l’activité des gangs.
La pauvreté économique et la faiblesse du capital culturel rendent les habitants d’un Tottenham populaire plus vulnérables face aux impacts d’une crise (socio)économique installée. La crise du logement accentue le phénomène de gentrification dans un « Greater London » où le prix de l’immobilier est exorbitant. Dans un contexte de désengagement de l’Etat, ces turbulences socioéconomiques exhortent habitants et professionnels à développer un entreprenariat social levier d’inclusion sociale.
Financé par l’ancien maire de Londres Boris Johnson, 639 est un lieu dédié à l’accompagnement à la création d’activité et au bénévolat. Géré par une association (le London Youth Support Trust – LYST), le bâtiment 639 est un lieu où l’on trouver de l’aide pour développer ses compétences professionnelles et se lancetr dnas la création d’une activité économique.
Philip UDEH, administrateur de 639